Où j'en suis ?

Reglette regime

lundi 17 novembre 2014

De la nécessité de faire un travail sur soi avant tout régime

Bonjour,

j'écris cette article suite à un commentaire :) Je pense qu'il est nécessaire de parler de ce point.
J'espère pouvoir écrire cet article, étant donné que mon chat n'arrête pas de grimper sur mon clavier ce qui m'empêche de.hoisjhgklsdjkldgjskl

Bref.

Je pense que l'obésité, chez beaucoup de personnes (pas toutes, mais la grande majorité) est un symptôme de quelque chose qui ne va pas, de quelque chose de profond.

Alors bien sûr, chez d'autres personnes, l'obésité est un souci de santé, ou alors quelque chose qui s'instaure tout doucement sans qu'on y prenne garde.

Pour d'autres, comme pour moi, ou d'autres personnes, l'obésité, c'est un symptôme. Et si on ne guérit pas ce qui cause ce symptôme, alors le symptôme se déplacera.
C'est un peu comme un cancer en fait. Si vous avez horriblement mal à la tête à cause du cancer, vous avez beau prendre tous les doliprane du monde, vous aurez toujours mal à la tête, et ce car la véritable cause de ce mal, le cancer, n'a pas été soigné.
Bon, comparer l'obésité et le cancer, c'est un peu exagéré, mais je crois que vous avez compris l'idée, du moins j'espère.

Pour ma part, me rendre compte que mon souci lié à la nourriture venait d'autre chose, a pris beaucoup de temps.
J'ai eu plus ou moins des éclairs, mais sans l'aide d'une psy assez super, et d'une diététicienne plus axée vers l'écoute de soi que les régimes sans queue ni tête, je n'en serais pas là.
D'une part, je ne pourrais pas écrire ce que je vous écris sans me sentir angoissée, mal au ventre, et sans aller dévorer un camembert en entier.
Je ne pourrais pas non plus ne pas me sentir mal car mon ventre n'est pas plein.

Bref, je vais parler ici d'une petite partie de ce qui je pense cause mon obésité.

J'ai toujours été une personne entourée d'amour, voir même adulée. Mes parents, ma famille en général, je suis et serais leur merveille. Je suis entourée d'amour. Arrivée à l'école, j'ai été très vite disons mise de côté. Je n'étais pas le souffre douleur, j'avais une copine, mais globalement, j'ai été rejetée. Et parce que j'ai vécu dans un monde ou les régimes sont courants, je me suis mise de suite à penser qu'on ne m'aimait pas parce que j'étais grosse. Et paradoxalement, la seule chose qui arrivait à me réconforter, c'était de me remplir de nourriture.
Le vide d'amour que je ressentais, je le remplissais avec de la nourriture.

Bon bien sûr après j'ai grandis, je me suis fais des amis, je suis d'ailleurs je pense actuellement quelqu'un de très entourée, tant par la famille que par les amis.
J'ai d'ailleurs un besoin maladif d'amour, je noue avec mes amis des relations fusionnelles, comme si je me défonçais à l'amour. C'est vrai c'est particulier de dire ça.
Maintenant ça va mieux, et grâce à mon travail, qui m'a fait comprendre vraiment les raisons de tout cela (et ça, je ne le dirais pas, un peu trop perso). Ça me permet d'une part, d'arriver à me détacher de certaines personnes.
Mon homme est en déplacement pendant 1 semaine. Avant c'était impensable. Maintenant je savoure.
Une copine me fais des reproches (justifiées ou non ) je ne me dis pas tout de suite qu'elle ne m'aime plus, qu'elle me hais, que ma vie est un enfer, et que tiens je vais faire une petite crise d'angoisse histoire que ça aille mieux ah ah !
Je ne reçois pas de sms de la journée. Je ne me dis pas que je suis une personne que tout le monde déteste, recluse dans un monde horrible. Non, je me dis que les gens n'avaient pas le temps, qu'on est dimanche. J'arrive même à éteindre mon portable toute une journée, et je m'en tape.

Non. Je n'ai plus besoin de me remplir, car je me rends compte qu'à l'intérieur, j'ai tout l'amour dont j'ai besoin.

Tout ceci, c'est mon vécu personnel. Ce n'est pas le vôtre, ni celui de ma voisine, ni de ma mère. C'est le vécu de chacun.

Ce que je veux dire par là, c'est que sans cette thérapie, sans ce travail sur moi-même, je ne pourrais jamais m'engager (je tiens à dire que mon chat regarde attentivement ce que j'écris, à croire qu'il sait lire héhéhé) dans un tel travail.
Je l'aurais fait certainement. Mais j'aurais été malheureuse, obsédée par ce régime. Tôt ou tard, j'aurais craqué sur de la nourriture, à m'en remplir jusqu'à l'écoeurement. Sauf que maintenant je n'en ai plus besoin.

Comme l'a dit cette personne dans mon commentaire, voir un psy, ce n'est pas être folle. Je ne le suis pas (enfin j'espère, à moins que trier ces vêtements par couleur et ordre alphabétique est un symptôme de la folie), c'est pouvoir être aidé. Quand on va voir un dentiste quand on a mal aux dents, c'est naturel. Et ça devrait l'être aussi quand on veut aller voir un psy.

Il existe de très bons psys, comme des très mauvais. Je vous conseille donc de patienter, de chercher. Si la première personne est complètement nul, ne restez pas. Allez voir quelqu'un d'autre.
Bon courage à toutes et à tous dans ce travail, mais ça en vaut la peine :)












2 commentaires:

  1. Je te rejoins totalement sur ce que tu as écris. Sans le travail que j'ai fais sur moi même en hypnose, qui a été très court mais très très efficace, je n'aurai jamais pu commencer ET me tenir à mon rééquilibrage alimentaire. Toutes les personnes qui veulent perdre du poids devraient le lire car beaucoup psychotent de trop et s'essoufflent à essayer de perdre sans que ça fonctionne. Traitons la tête avant toute chose ;)

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    1. Merci beaucoup pour ce commentaire qui me touche beaucoup :) C'est vrai, l'important c'est de faire ce travail sur soi, même si c'est très dur, mais ça permet d'avancer... Contente que ça t'es fait du bien aussi :) Je n'ai jamais testé l'hypnose, mais une personne de mon entourage est une adepte et m'a dit à quel point ça lui a changé la vie !

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